Enora Malagré : « Mon corps, je le rejette »

Enora Malagré

Atteinte depuis plus de dix ans d’endométriose, Enora Malagré a témoigné dans Gala de sa souffrance aussi bien physique que psychologique.

Chez Enora Malagré qui souffre d’endométriose depuis douze ans, la maladie a laissé  des « séquelles profondes », aussi bien physiques que psychologiques. L’animatrice qui a décidé de se faire retirer l’utérus, s’est confiée à Gala et dit entretenir un « rapport désastreux avec son corps ». « Ce n’est pas de la colère, c’est plus profond que ça. La colère ça pourrait s’apaiser. Mon corps je le rejette », ajoute-t-elle, avouant même ressentir « une forme de dégoût et de profonde tristesse ».

« À 41 ans, je ne me reconnais pas vraiment. »

« Comme il n’y a pas de traitement qui fonctionne sur moi, mon corps a été déformé par les nombreux médicaments, a précisé l’animatrice dans le Gala de ce jeudi 10 mars. J’ai pris énormément de poids, j’ai perdu mes cheveux… À 41 ans, je ne me reconnais pas vraiment. Je n’ai plus grand-chose à voir avec la jeune fille insouciante que j’étais qui a découvert la maladie », a déclaré l’ancienne chroniqueuse de TPMP, devenue l’une des porte-parole de la pathologie. 


Enora Malagré souhaiterait qu’un traitement puisse être trouvé mais elle a peu d’espoir : « Je pense que je serai morte quand ça arrivera. J’ai tendance à dire que c’est un peu foutu pour moi. Alors, je m’engage pour les générations futures, confie-t-elle. Je rêve que la jeune génération ne subisse pas l’errance médicale et l’indifférence qu’on a pu vivre. » 

L’animatrice confesse que cette maladie a également eu des conséquences sur sa vie sociale. Elle précise à Gala : « Socialement, les rapports sont très différents ». « Comme c’est une maladie très handicapante, on vit a minima. On est fatigué tout le temps. On a mal en permanence. On a tendance à se désocialiser », confie l’animatrice.

« La maladie m’a beaucoup pris. »

Avant d’ajouter : « Moi qui étais très sûre de moi et très légère, je suis devenue très craintive et assez sombre. La maladie m’a beaucoup pris. Elle m’a pris mon corps et toute la confiance que j’avais…», déclare-t-elle. 


« Parfois, je suis obligé de m’aider d’une canne. À 41 ans, c’est assez traumatisant », regrette la journaliste.

Elle projette « une autre façon d’être maman ». Un sujet pourtant tabou pour l’animatrice qui fait un aveu : « J’ai toujours envie de pleurer quand j’évoque ce sujet… C’est le grand drame de ma vie de ne pas être mère. Je me réveille tous les matins avec cette tristesse là. Ça a détruit un peu ma vie. Il faut encore que je me répare ».

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