Guillaume Canet sans filtre : « Une sombre merde »

Guillaume Canet

Guillaume Canet, réalisateur et acteur français de renom, a récemment fait face à un déferlement d’opinions tranchées suite à la sortie de son dernier film, « Astérix et Obélix : l’Empire du Milieu ». Loin de se laisser abattre, il s’est ouvert sur cette expérience lors d’un entretien avec Allociné, partageant ses sentiments et ses leçons apprises.

« Quand on fait quelque chose, on s’expose »

« Quand on fait quelque chose, on s’expose », a admis Guillaume Canet, conscient que le métier d’artiste implique de se confronter au jugement du public. Malgré les critiques, il reste fier de son œuvre : « Le film a voyagé à l’étranger et je ne pense pas non plus que ce soit une sombre merde ». Cette déclaration fait écho à son engagement et à sa passion pour le cinéma, qui ne semblent pas ébranlés par les retours négatifs.

« Les gens ne savent pas la cuisine derrière »

Guillaume Canet a également évoqué les différences entre son film et celui d’Alain Chabat, « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre », souvent considéré comme une référence en matière d’adaptation de la célèbre bande dessinée. « Les gens ne savent pas la cuisine derrière », a-t-il expliqué, soulignant que Chabat avait eu plus de liberté créative, tandis que lui-même a dû composer avec le droit de regard des ayants droit sur chaque aspect du scénario.

Canet a exprimé une certaine frustration liée aux contraintes du tournage, notamment lorsqu’il s’agit de travailler avec des acteurs capables d’improvisation brillante comme Jonathan Cohen, Ramzy et Manu Payet. « Ça limite beaucoup et c’est compliqué », a-t-il confié, mettant en lumière les défis auxquels un réalisateur doit faire face dans le processus créatif.

Malgré les coups durs, Guillaume Canet voit dans cette expérience une opportunité de grandir : « Il y a des moments où on s’en prend plein la gueule et où ça fait mal forcément mais on se relève, on se remet en question et on essaie de faire mieux ». Ces mots témoignent de sa capacité à tirer des enseignements de chaque projet, qu’il soit acclamé ou critiqué.

En définitive, l’histoire de « Astérix et Obélix : l’Empire du Milieu » selon Guillaume Canet est celle d’un combat acharné pour la création artistique, face aux attentes du public et aux exigences des ayants droit. Une bataille qui, loin de l’abattre, semble avoir renforcé sa détermination à poursuivre sa passion pour le cinéma.

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