La cour d’appel de Besançon a rendu sa décision dans l’affaire qui opposait Jonathann Daval à la famille de son épouse assassinée. Malgré les graves accusations qu’il avait portées contre ses beaux-parents et son beau-frère pendant l’enquête, la justice a estimé qu’il n’avait pas commis de faute civile, provoquant l’incompréhension des proches d’Alexia Daval.
Une décision judiciaire qui ravive les tensions
La justice a tranché en faveur de Jonathann Daval. La cour d’appel de Besançon a rejeté la plainte pour dénonciation calomnieuse déposée par la famille d’Alexia Daval contre son meurtrier. Cette décision intervient dans un contexte déjà extrêmement douloureux pour les proches de la victime, tuée par strangulation dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017.
Au cœur de cette procédure se trouvaient les accusations graves que Jonathann Daval avait formulées pendant l’enquête. Il avait notamment désigné son beau-frère, Grégory Gay, comme complice du meurtre et affirmé que ses beaux-parents avaient conclu un accord pour « étouffer l’affaire ».
Des accusations mensongères sans conséquence juridique
Durant l’instruction de l’affaire, Jonathann Daval avait multiplié les versions avant de reconnaître sa culpabilité. Entre-temps, il avait impliqué ses proches dans des scénarios mensongers, conduisant la famille d’Alexia à porter plainte pour dénonciation calomnieuse.
Pourtant, selon l’arrêt rendu, ces accusations n’engagent pas sa responsabilité civile. La cour a considéré que ces déclarations s’inscrivaient dans le cadre de sa défense pénale.
L’avocat de Jonathann Daval, Me Randall Schwerdorffer, a salué cette décision : « Malgré toute la pression mise autour de cette affaire, la cour d’appel a fait du droit, et uniquement du droit. Elle a considéré qu’il n’y avait pas de faute civile parce qu’on était dans l’exercice des droits de la défense. La jurisprudence est constante en la matière, un prévenu ne prête pas serment ».
Un nouveau chapitre judiciaire en perspective
Face à ce revers, la famille d’Alexia n’entend pas en rester là. Ses membres envisagent désormais un pourvoi en cassation pour contester cette décision qui leur refuse les 40 000 euros de dommages-intérêts réclamés pour ces accusations calomnieuses.
Cette procédure s’ajoute aux nombreuses batailles judiciaires qui ont rythmé cette affaire médiatique. En mai 2021, Jonathann Daval avait déjà été condamné à verser 165 000 euros de dommages-intérêts à la famille d’Alexia pour le préjudice subi suite au meurtre.
Une affaire qui continue de marquer les esprits
Le meurtre d’Alexia Daval reste l’une des affaires criminelles les plus médiatisées de ces dernières années en France. Les multiples rebondissements, les mensonges successifs de Jonathann Daval et l’émotion suscitée par cette histoire ont profondément marqué l’opinion publique.
Cette nouvelle décision judiciaire ravive le souvenir douloureux de ce féminicide et des stratégies de défense controversées employées par son auteur avant qu’il ne reconnaisse finalement sa culpabilité.
C’est honteux, où va la justice ? Un mensonge ne peut pas être une défense.
c’est vraiment honteux , bravo la justice , il a tué sa femme il a menti pendant plusieurs semaines en accusant sa belle famille qui l’ont épaulé sans savoir que c’était lui et il sent sort ,
la justice française se dégrade de plus en plus. Nier l’évidence, bâcler les enquêtes , se moquer ouvertement de plaintes sérieuses et fondées.
Voilà où peut mener cette façon de « faire du fric » sur une histoire déjà assez tragique en elle-même. De quoi avoir honte d’être un humain…..
on ne sait pas la vérité car les beaux parents sont tres vénals il n’y a que l’argent qui compte et agissent pas comme quelqu’un qui a perdu leur enfant; faire un film et agir comme des star je trouve celà un peu trop,
je connais quelqu’un qui a eu sa soeur tué tragiquement et jeté d’un pont meutre collatéral et le frère, les médias n’ont pas fait un film
DAVAL, lui n’est pas assez intelligent pour avoir prédit tout ça seul » à mon avis qui n’est pas une preuve »
on ne peut rien dire ou conclure quand on ne sait pas la vérité et on ne la saura jamais à notre niveaux
Il faut relire votre commentaire, il s’agit d’un crime envers le français et c’est une vérité.