L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy vient de subir une sanction symbolique majeure, s’ajoutant à ses déboires judiciaires. Cette mesure rarissime dans l’histoire de la Ve République soulève de vives réactions dans le paysage politique français.
Nicolas Sarkozy a été officiellement exclu de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite en juin 2025. Cette décision intervient après sa condamnation à un an d’emprisonnement ferme pour corruption dans le cadre de l’affaire des écoutes.
L’ancien chef d’État perd ainsi ses distinctions de grand-croix, conformément aux règlements qui régissent ces ordres prestigieux.
Une application stricte du règlement
Cette exclusion n’est pas le fruit d’une décision arbitraire mais l’application d’une règle claire : toute personne condamnée à une peine d’au moins un an de prison ferme se voit automatiquement exclue de ces ordres nationaux.
L’ancien président ne baisse pas les armes pour autant face à cette sanction. Un recours a été déposé devant la Cour européenne des droits de l’homme, témoignant de sa volonté de contester cette décision.
Un précédent historique lourd de sens
Pour trouver un cas similaire d’exclusion d’une personnalité de cette envergure, il faut remonter à 1945 avec le maréchal Pétain. Ce parallèle historique, bien que strictement procédural, a déclenché de vives réactions dans la classe politique.
Des réactions politiques contrastées
Le président Emmanuel Macron avait lui-même exprimé ses réserves avant que la décision ne soit officialisée. « Ce ne serait pas une bonne décision. » avait-il déclaré.
Du côté des Républicains, l’indignation est palpable. Othman Nasrou n’a pas mâché ses mots en qualifiant cette radiation de « honte ».
Sophie Primas, également membre des Républicains, a été particulièrement virulente concernant la comparaison avec Pétain, qu’elle juge « indigne ». Elle a tenu à rappeler que « Le président Sarkozy a été là pour la France à des moments extrêmement compliqués. »
Une réaction mesurée de l’ancien président
Face à cette sanction symbolique mais significative, Nicolas Sarkozy a choisi de réagir avec retenue. Selon les déclarations de son avocat Patrice Spinosi, l’ancien chef de l’État « prend acte » de la décision.
Cette posture contraste avec la véhémence des réactions de ses soutiens politiques, qui voient dans cette exclusion une injustice ou une mesure disproportionnée.
La radiation des ordres nationaux constitue un nouveau chapitre dans le parcours judiciaire mouvementé de Nicolas Sarkozy, dont l’héritage politique se trouve désormais entaché par cette sanction rarissime.
Je suis vent debout contre cette décision Quand je pense pour mettre fin a l’affaire du commissaire JOBIC Mr PASQUA a dû menacé de révéler la teneur du rapport stipulant la ou les raisons de l’attribution de la francisque au président F.MITTERRAND.A mon avis il doit y avoir un gros lézard qui doit perturber le sommeil des valeureux CADETS DE SAUMUR.Native de SAUMUR Mme COCO CHANEL est mise à l’index pour ne pas outrager déshonorer les CADETS.Avec Mr MITERRAND Les CADETS insultés,,les CADETS maltraités,les CADETS. odieusement outragés et statu quo dans cette ville.Il ne peut y avoir 2 poids 2 mesures les écuries saumuroises doivent être aussi nettoyées pour cela on doit connaître le contenu de ce rapport surtout dans le contexte actuel.
C’est ridicule d’avoir retirer la légion d’honneur à Monsieur Sarkozy puisque cette médaille est maintenant donnée à n’importe qui (acteurs chanteurs, sportifs, personnes pistonnées…….) et plus aux personnes qui la méritent vraiment (anciens combattants……)
tout à fait d’accord avec vous. La légion d’honneur n’a plus aucune valeur. Elle est attribuée à n’importe qui
maintenant.