Le choc : attaqué en pleine rue, Raphaël Glucksmann, conjoint de Léa Salamé, tacle ce parti politique qu’il accuse de…

Raphael-Glucksmann

Le traditionnel défilé du 1er mai a pris une tournure inattendue pour Raphaël Glucksmann. Le compagnon de la journaliste Léa Salamé et candidat PS-Place Publique pour les élections européennes a été la cible d’une attaque en pleine rue à Saint-Etienne.

Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre le cortège du traditionnel défilé du 1er mai à Saint-Etienne, Raphaël Glucksmann, le compagnon de la journaliste Léa Salamé et candidat PS-Place Publique pour les élections européennes a été la cible d’une attaque en pleine rue, victime de projectiles de peinture et d’œufs qui ont fusé en sa direction, le forçant à quitter précipitamment les lieux sous la protection de sa sécurité.

Suite à cet incident, Raphaël Glucksmann n’a pas tardé à exprimer son « écoeurement ».

Dans une interview accordée à BFMTV, il a déclaré : « Je ne les connais pas personnellement, c’est compliqué on va voir qui c’est. Ce qui est sûr, c’est qu’il y avait des drapeaux de partis politiques. Il y avait des drapeaux de Révolution permanente et de la France Insoumise. C’est leur conception du débat démocratique, ce n’est pas la nôtre ».

Il a également souligné que son parti « exclut à priori toutes formes de violences physiques et verbales ».

Des réactions politiques divisées

L’incident a suscité des réactions diverses dans le monde politique. Aurore Lalucq, porte-parole de la campagne de Glucksmann, a évoqué un « groupuscule de gens ultra-violents », responsables de l’attaque.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon, figure de La France Insoumise, a condamné l’expulsion de Glucksmann, tout en critiquant l’opportunité médiatique que cela lui a offerte : « Je désapprouve totalement l’expulsion de Raphaël Glucksmann. Tous ceux qui veulent faire allégeance à la lutte des travailleurs pour leurs droits ont leur place le 1er mai. Il suffit de s’écarter d’eux s’ils nous déplaisent. Cette action fournit une diversion médiatique contre le 1er mai et un rôle de victime à Glucksmann qui en profite pour nous accuser ».

Un message de détermination

Malgré l’agression, Raphaël Glucksmann reste déterminé à poursuivre son engagement politique.

Sur les réseaux sociaux, il a affirmé : « Aucune insulte ne me fera jamais dévier du chemin que nous sommes en train de tracer. Le 9 juin, nous allons montrer que l’écrasante majorité des électrices et des électeurs de gauche rejettent ce rapport au monde violent et autoritaire ».

Il a remercié ses soutiens et a réitéré son attachement aux principes républicains et à la démocratie.

Cette journée du 1er mai restera marquée par cet événement regrettable, qui soulève des questions sur la violence en politique et le respect du débat démocratique.

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