À l’affiche du film Les Enfants des Justes diffusé ce mercredi 23 mars sur Arte, Mathilde Seigner s’est confiée sur son rôle de mère. Un rôle qui lui a procuré de nombreuses angoisses.
Les Enfants des Justes. Voici le titre du film diffusé ce mercredi 23 mars sur Arte dans lequel Mathilde Seigner et Gérard Lanvin incarnent un couple qui n’a jamais réussi à avoir d’enfants.
Sous l’occupation allemande, Virgile et Blanche accueillent et cachent une jeune juive.
« J’ai été maman sur le tard. Je ne pensais que je ne le serai plus.»
Mathilde Seigner a beaucoup aimé jouer ce rôle de mère, elle-même maman d’un jeune garçon qui s’appelle Louis. Un enfant qu’elle a eu avec le réalisateur Mathieu Petit. Mathilde Seigner se confie alors sur son rôle de maman à Psychologies : « J’ai été maman sur le tard. Je ne pensais que je ne le serai plus. Cela semble évident de faire des enfants. On en fait depuis que le monde est monde, tout le monde fait des enfants comme on fait des pains au chocolat dans une boulangerie. Moi, ça me fascine d’avoir fait un enfant ».
« On a peur qu’il meurt... J’avais peur de le tuer. »
Mathilde Seigner explique alors qu’elle a été en proie à de nombreuses peurs : « Même si c’est banal, c’est vraiment dur. Cela pose plein de problèmes, plein d’angoisses. Je dis la vérité. On a peur de tout. On a peur qu’il meurt. On a peur de mourir et de le laisser tout seul… Une de mes amies m’a dit une chose très juste quand elle a eu son fils : « Maintenant, je ne serai plus jamais tranquille » ».
Lorsque Mathilde Seigner a eu son enfant, elle a perdu confiance en elle. Elle disait même à son conjoint de lui donner le bain : « Vas-y toi. Moi je vais le laisser faire tomber… J’avais peur de le tuer. J’avais peur de tout. », révèle-t-elle.
Revoir le texte celui qui l’a rédigé doit être fatigué ou on a supprimé une partie ! Je ne pensais que je ne le serai plus ??? Je vais le laisser faire tomber ??? qui rédige un appareil ou un humain ? bizarre ! Le rédacteur- journaliste où a-t-il fait ses études ?
Après un accouchement, des pensées terrifiantes peuvent traverser l’esprit de la mère, au point de s’imaginer faire du mal à son enfant et faire naître en elle une immense culpabilité. Trois spécialistes en périnatalité font le point sur cette phobie dite «d’impulsion» et ses nuances.
Je ne donnais jamais le bain à mon bébé lorsque j’étais seule et j’avais peur des couteaux, et je suis allée voir un psy !!! Et oui Madame, c’est une réalité difficile à croire et bien plus difficile à vivre.