Vincent Lindon était présent au 77e Festival de Cannes. Il s’est confié sur sa santé au Figaro.
Personnage principal du film Le Deuxième acte de Quentin Dupieux, Vincent Lindon a présenté, ce 14 mai, son film hors compétition en compagnie de Léa Seydoux.
« Si quelqu’un me propose d’enlever mes tics dans la minute, je ne suis pas d’accord »
Il s’est confié sur ses tics.
« Je m’en fous. J’ai dit vingt-cinq fois en interview que j’ai des tics. Si quelqu’un me propose d’enlever mes tics dans la minute, je ne suis pas d’accord. C’est moi. C’est ma béquille », a-t-il livré.
Et d’ajouter : « Les tics, c’est à vie. J’ai appris à vivre avec. Et avec les gens autour de moi. Au début, à l’école, on se moquait de moi… Après, il y a eu le stade, pas désagréable, autour de la vingtaine : ‘Tiens, il est différent des autres.’ Et encore après : ‘C’est quand même charmant.’ Puis : ‘Tu sais quoi, Vincent, je ne les vois même plus’».
Ses tics disparaissent comme par magie lorsque…
Ses tics disparaissent comme par magie lorsque les caméras s’allument. A Cannes, en 1987, il avait livré à la journaliste Régine Magné : « Vous faites allusion à ma nervosité ? C’est vrai que quand j’entends le mot ‘moteur’, j’oublie toutes mes angoisses, mes tics, mes nervosités. Donc si on pouvait me crier moteur un peu plus souvent... ».
A la séparation de ses parents, alors qu’il n’a que 5 ans, Vincent Lindon développe un important mal-être. Son trouble est apparu à ce moment-là.
« Ce sont des tics affectifs. D’après ce que j’ai compris, les tics sont arrivés au moment où ses parents se sont séparés », a-t-il raconté à ses amis interviewés dans Un jour un destin.