C’est par un message particulièrement personnel qu’Isabelle Balkany a fait part de la disparition de son collaborateur de longue date sur les réseaux sociaux. L’ancienne première adjointe de Levallois-Perret a partagé sa peine en concluant son hommage par ces mots : « Tu es dans mon cœur pour toujours ».
Cette disparition marque la fin d’une histoire d’amitié de quatre décennies entre les Balkany et cet homme originaire du Vietnam, arrivé en France dans des circonstances particulières.
Un parcours migratoire sous l’égide de Jacques Chirac
L’histoire de ce collaborateur commence il y a 40 ans, lorsqu’il quitte le Vietnam par la mer, rejoignant ainsi la vague des « boat people » fuyant le régime communiste.
Selon les propos d’Isabelle Balkany, c’est l’ancien président de la République Jacques Chirac qui aurait personnellement demandé au couple Balkany d’accueillir ce réfugié à Levallois-Perret. Une requête qui allait marquer le début d’une longue relation.
Une intégration au cœur de Levallois
Au fil des années, ce collaborateur s’est profondément enraciné dans la ville. Isabelle Balkany a souligné cette intégration réussie en déclarant : « Les Levalloisiens t’ont adopté, tu as fondé ta vie, ta famille dans notre ville, nous t’avons aimé, « accompagné » jusqu’à ton dernier souffle ».
Sa présence à Levallois s’est ainsi transformée en une histoire familiale et professionnelle, illustrant un parcours d’intégration particulier dans cette commune des Hauts-de-Seine.
Une polémique autour d’un surnom controversé
En février 2020, cette relation a été entachée par une controverse médiatique. Un reportage diffusé sur LCP a exhumé des images datant de 2002, où l’on pouvait voir Isabelle Balkany, alors première adjointe, s’adresser à son collaborateur en l’appelant « grain de riz ».
Cette séquence n’est pas passée inaperçue et a rapidement suscité des réactions d’indignation, notamment de la part d’organisations comme la Licra et SOS Racisme, qui y ont vu une expression à caractère raciste.
La défense d’Isabelle Balkany
Face aux critiques, l’ancienne élue de Levallois-Perret a vigoureusement défendu l’usage de ce surnom. Elle a notamment qualifié de « débiles » ceux qui avaient dénoncé ses propos, estimant que leurs réactions relevaient d’une interprétation au « premier degré ».
Dans son message d’hommage, elle a tenu à préciser : « Maurice [qui n’était pas non plus son vrai prénom, mais le premier dont elle l’avait affublé], avec ton accord rieur et quoiqu’en disent les « premiers degrés » débiles, nous t’avons toujours surnommé « Grain de riz »… Avec fraternité, avec amitié, avec tendresse ».
Pour Isabelle Balkany, ce surnom s’inscrivait ainsi dans une relation d’affection et non dans une démarche discriminatoire, bien que la controverse ait mis en lumière les questions de sensibilité culturelle et de respect des origines.



Un commentaire pour quoi ?
Isabelle balkani ? Ou le croisière ?
Quel bordel sur internet !⁹