Un dispositif sécuritaire exceptionnel, un accusé au centre de toutes les attentions et une affaire qui passionne la France depuis près de quatre ans. Le procès de Cédric Jubillar pour le meurtre présumé de son épouse Delphine s’est ouvert dans un contexte médiatique intense, marqué notamment par un incident lors d’un journal télévisé national.
Une couverture médiatique sous le feu des projecteurs
La journaliste Léa Salamé a commis une maladresse remarquée lors du journal télévisé de France 2 du 22 septembre 2025. Évoquant l’arrivée de l’accusé au tribunal, elle a déclaré : « Il est arrivé vers 20 heures ce matin, le crâne rasé, les mains attachées, entouré d’un dispositif hors normes. Cédric Jubillar est jugé pour le meurtre de sa femme Delphine devant la cour d’assises du Tarn. »
Cette erreur temporelle – confondant 20 heures avec une heure matinale – n’a pas été corrigée en direct par la présentatrice, qui a poursuivi normalement le journal. Ce sont les téléspectateurs qui ont rapidement signalé ce lapsus sur diverses plateformes sociales, transformant cette séquence en sujet de discussion parallèle à l’affaire judiciaire elle-même.
Un procès très attendu au tribunal d’Albi
L’ouverture du procès de Cédric Jubillar au tribunal d’Albi marque un tournant décisif dans cette affaire criminelle qui tient la France en haleine. L’homme est jugé pour le meurtre de son épouse Delphine, dont le corps n’a jamais été retrouvé malgré des recherches intensives menées depuis sa disparition.
L’absence de cadavre et de scène de crime identifiée constitue justement l’un des principaux arguments de la défense, qui affiche une certaine sérénité face aux accusations portées contre leur client.


