Un changement majeur s’annonce dans le paysage audiovisuel français. Après plusieurs années à occuper une place de choix sur les ondes matinales, Léa Salamé s’apprête à relever un nouveau défi professionnel qui marque un tournant significatif dans sa carrière, tout en soulevant des questions sur l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle pour cette figure médiatique.
Un transfert stratégique vers le journal télévisé
La nouvelle est désormais officielle : Léa Salamé succédera à Anne-Sophie Lapix à la présentation du journal télévisé de 20 heures sur France 2. Cette nomination constitue une étape majeure dans la carrière de la journaliste, qui accède ainsi à l’un des postes les plus prestigieux et exposés du paysage médiatique français.
Ce nouveau rôle l’oblige cependant à faire des choix. La journaliste a décidé de mettre fin à sa présence sur les ondes matinales de France Inter, où elle animait depuis 2014 la tranche du 7/10, devenue un rendez-vous incontournable pour de nombreux auditeurs.
Fin d’une époque radiophonique
Les fidèles auditeurs de France Inter devront marquer la date du jeudi 26 juin sur leur calendrier. Ce jour-là, Léa Salamé présentera son dernier 7/10, clôturant ainsi un chapitre de dix ans passés aux commandes de cette émission matinale qui a contribué à asseoir sa notoriété.
Continuité sur le petit écran
Si elle quitte les ondes matinales, Léa Salamé ne disparaît pas complètement du paysage audiovisuel du week-end. La journaliste continuera d’animer l’émission Quelle Époque les samedis soirs sur France 2. Toutefois, cette animation se fera désormais sans Nicolas Demorand, marquant ainsi une nouvelle configuration pour ce programme hebdomadaire.
Le défi de l’impartialité face aux liens personnels
Cette nomination à la tête du JT de 20h soulève néanmoins des questions d’ordre déontologique. La vie personnelle de Léa Salamé pourrait en effet représenter un point sensible pour France Télévisions, notamment à l’approche des échéances électorales majeures.
L’équation Glucksmann
La journaliste partage sa vie avec Raphaël Glucksmann, député européen dont l’engagement politique est de plus en plus visible sur la scène nationale. Cette situation pourrait créer des tensions déontologiques à l’approche de la présidentielle de 2027, où le compagnon de la journaliste pourrait potentiellement jouer un rôle.
Des précédents qui font jurisprudence
Ce n’est pas la première fois que Léa Salamé doit composer avec cette situation délicate. Lors du débat de l’entre-deux-tours en 2022, Raphaël Glucksmann avait déjà pris ses distances pour permettre à sa compagne d’exercer son métier sans soupçon de partialité.
Plus récemment, durant les élections européennes du 9 juin 2024, la journaliste avait également choisi de prendre du recul vis-à-vis de son rôle à France Inter, illustrant sa conscience des enjeux déontologiques liés à sa situation personnelle.