L’ancien Premier ministre multiplie les déclarations ambiguës et les signes d’un possible retour sur la scène politique nationale. Ses récentes apparitions médiatiques alimentent les spéculations autour d’une potentielle candidature à l’élection présidentielle de 2027.
Un retour politique qui se dessine
Dominique de Villepin ne ferme aucune porte concernant son avenir politique. Interrogé sur BFM Marseille Provence le 18 juin dernier à propos d’une éventuelle candidature présidentielle, l’ancien Premier ministre a maintenu le suspense avec une réponse énigmatique : « La réponse viendra le moment venu ».
Loin de mettre fin aux rumeurs, il a même ajouté : « Je n’exclus rien ! Je travaille aujourd’hui à préparer des réponses pour les Françaises et Français. Nous verrons quelle sera la meilleure incarnation pour apporter ces réponses et je suis tout à fait désireux d’être aux avant-postes de ce combat. »
Des indices révélateurs sur le web
Plusieurs éléments concrets renforcent l’hypothèse d’un positionnement de Dominique de Villepin pour la prochaine échéance présidentielle. Des comptes sur les réseaux sociaux TikTok et Instagram ont récemment été créés à son nom, signe d’une volonté de rajeunir son image et d’élargir son audience.
Plus significatif encore, l’acquisition de noms de domaine internet en lien direct avec l’élection présidentielle a été constatée. Une stratégie numérique qui semble s’inscrire dans une préparation méthodique en vue de 2027.
Une ambition de service réaffirmée
Dans un entretien accordé à Ouest-France le 15 juin, l’ancien chef du gouvernement n’a pas caché ses ambitions. « Chacun l’aura compris : je veux servir mon pays. Je l’ai toujours fait », a-t-il déclaré sans ambiguïté.
Cette volonté de servir s’accompagne d’une vision précise du profil que devrait rechercher les électeurs en 2027. Selon lui, le contexte international troublé appelle à un retour aux fondamentaux de la fonction présidentielle.
L’expérience comme atout majeur
De Villepin mise clairement sur son parcours politique et diplomatique comme atout différenciant. Il estime que le climat géopolitique actuel valorise son profil : « Dans le changement d’époque que nous traversons, les Français ont bien compris que l’expérience, la vision, la force des convictions et la fermeté des principes étaient à nouveau le cœur de la fonction présidentielle ».
Cette référence à peine voilée à son propre parcours semble confirmer ses intentions, même si l’ancien Premier ministre préfère pour l’instant maintenir un certain flou stratégique autour de sa candidature potentielle.
Le positionnement de l’ancien diplomate pourrait séduire un électorat en quête de stabilité et d’expérience après des années de turbulences politiques.
oui
moi c’est le patrimoine qui disparait -pourquoi le président ne fait pas travailler les RSA afin de rénover notre patrimoine que vendu