Le monde politique français est en deuil suite à la découverte du corps sans vie du député LR d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix. Les résultats de l’autopsie ont confirmé ce que les enquêteurs suspectaient déjà, plongeant ses proches et collègues dans l’incompréhension face à ce geste tragique qui n’avait, selon eux, rien laissé présager.
Les circonstances du drame confirmées par l’enquête
Le député Les Républicains a été retrouvé pendu à son domicile en Eure-et-Loir. Cette découverte macabre a immédiatement déclenché une enquête pour déterminer les circonstances exactes du décès.
L’autopsie, réalisée dans les heures qui ont suivi, a confirmé la thèse du suicide, concluant à une mort par « asphyxie compatible avec une autolyse ».
Un élément important a été découvert sur place : un « petit bout de papier » retrouvé à proximité du corps. Pour approfondir l’enquête, les autorités ont également saisi un téléphone portable et un ordinateur appartenant au défunt, qui seront soumis à une analyse approfondie.
Hommage et cérémonie d’adieu
La famille et les proches d’Olivier Marleix pourront lui rendre un dernier hommage lors de ses obsèques prévues le vendredi 11 juillet à Anet, sa commune d’Eure-et-Loir. Cette cérémonie s’annonce comme un moment de recueillement pour tous ceux qui l’ont côtoyé durant sa carrière politique.
L’incompréhension de ses proches
Le choc est particulièrement violent pour ceux qui étaient proches du député. Marie-Claire Carrère-Gée, ancienne secrétaire générale adjointe de l’Élysée et sénatrice LR, qui entretenait une relation d’amitié avec Olivier Marleix, a partagé sa stupéfaction.
Interrogée sur d’éventuels signes précurseurs, elle a simplement répondu : « Rien ».
« Il ne se plaignait jamais », a-t-elle confié, ajoutant qu’ils avaient prévu de se retrouver prochainement : « On devait déjeuner ensemble cette semaine ».
Dans l’émission « Points de Vue », la sénatrice a exprimé son désarroi : « Olivier Marleix ne se plaignait jamais. Je n’ai vu aucun signe avant-coureur. Je l’ai eu la semaine dernière, on a plaisanté pendant une demi-heure. Je m’en veux d’ailleurs de n’avoir rien vu ».
Elle a également évoqué leur dernier échange : « On a parlé pendant une demi-heure. On a plaisanté avec mon fils qui était au téléphone aussi […] Je m’en veux de n’avoir rien vu ».
Un geste qui laisse la classe politique sans voix
Ce drame soudain a provoqué une onde de choc dans la sphère politique française, où Olivier Marleix était reconnu pour son travail parlementaire.
L’absence apparente de signes avant-coureurs rend ce suicide d’autant plus incompréhensible pour ses collègues et collaborateurs, qui n’avaient rien décelé d’anormal dans son comportement récent.
Les analyses des appareils électroniques saisis et du message laissé pourraient peut-être apporter des éléments de compréhension à ce geste tragique qui a brutalement mis fin à la carrière d’un homme politique respecté.


