Jane Birkin a révélé à L’Obs quelques secrets intimes sur Serge Gainsbourg…
« J’ai toujours été une source d’inspiration pour Serge, il y a certaines choses qu’il n’aurait pas écrites pour quelqu’un d’autre, dont ‘Je t’aime moi non plus’. Je parle du film, pas de la chanson puisqu’elle était destinée à Brigitte Bardot… Quand ma fille Lou m’a appris que j’avais inspiré des créateurs de mode, ça m’a étonnée », confie-t-elle à L’Obs.
« Serge disait que les seins lui faisaient peur, il adorait les physiques androgynes »
« Quand j’ai rencontré John Barry (avec qui elle a été en couple avant Serge Gainsbourg, le père de sa fille Kate Barry, décédée le 11 décembre 2013, ndlr), je craignais sa déception au moment où il s’apercevrait que mon soutien-gorge était bourré de coton », confie l’artiste.
« Serge, lui, disait que les seins lui faisaient peur, il adorait les physiques androgynes, qu’il peignait déjà aux Beaux-Arts », raconte-t-elle.
Pour lui, sa « personnalité androgyne représentait un idéal », confie-t-elle.
« Les femmes ? Une façon élégante de ne pas tomber dans la pédérastie »
Dans son livre Journal sexuel d’un garçon d’aujourd’hui, Arthur Dreyfus rapporte les propos de Serge Gainsbourg : « Les femmes ? Une façon élégante de ne pas tomber dans la pédérastie ».
« Et si t’étais une perversion tu serais quoi ?… Je sais pas tu serais pédéraste, ou… », lui avait demandé Thierry Ardisson à son émission. Et Serge Gainsbourg de répondre : « Oh, j’y ai pensé, c’est pas une perversion ».
« T’as essayé, non ? », lui demandait alors Thierry Ardisson. Et Serge Gainsbourg de confirmer : « Faut pas mourir idiot… C’est pas moi qui mordait l’oreiller ».