À 75 ans, le chanteur ne cache plus ses idées politiques. En juin dernier, il menaçait de quitter la France si Mélenchon gagnait Matignon…
«J’ai trouvé la dernière campagne chiante», avait confié Michel Sardou.
L’artiste a suivi la campagne présidentielle dans sa maison normande près de Deauville avec sa femme Anne-Marie Périer.
« Macron, ce qu’il dit, il ne le fait pas »
Au sujet de Macron, Michel Sardou est cash : «Ce qu’il dit, il ne le fait pas. C’est quand même emmerdant. Avec lui, tout se noie dans des tas de mots», regrette-t-il en prenant pour exemple la réforme des retraites.
«On ne sait plus ce qu’il veut faire et pourtant on sort juste de la campagne. Son “en même temps” me fait chier», tacle-t-il.
«Autant dans le passé, j’ai été en rapport avec certains hommes politiques, autant je n’ai plus aucun contact aujourd’hui», témoigne-t-il.
Il y a trente-cinq ans, il se revendiquait de droite. Puis, on l’a cru proche de l’extrême droite. «On m’a traité de facho, mais je n’ai jamais voté pour les extrêmes», explique-t-il.
« Le Pen, on savait qu’elle ne gagnerait pas dès le début… »
Et d’indiquer en juin dernier après l’élection de Macron et avant les législatives : «Le Pen, on savait qu’elle ne gagnerait pas dès le début… Mélenchon est toujours dans les excès. Maintenant, il se déclare premier ministre… Attention, danger ! S’il gagne, je me tire. Ou alors je déclare la Normandie duché et je mets des barrières partout ».
Jean-Luc Mélenchon lui avait alors répondu sur Twitter: «Monsieur Michel Sardou, m’accordez-vous un entretien ? Je veux vous convaincre de rester en France quand nous aurons gagné. Beaucoup de Français vous aiment et le pays a besoin de votre affection aussi».