Emmanuel Macron était l’invité d’Anne-Élisabeth Lemoine, dans C à vous, mardi 20 décembre. Le président est revenu sur l’affaire Depardieu. Il s’est exprimé à total contre-courant des propos de la ministre de la culture, Rima Abdul-Malak, quelques jours auparavant, mettant à nu un conflit ouvert entre les deux membres du gouvernement.
Un enquête journalistique et des répercussions en pagaille pour Gérard Depardieu
Suite à la diffusion du Complément d’Enquête, « La Chute de L’Ogre », le 7 décembre, sur France 2, l’affaire Depardieu a pris une ampleur inédite. Alors que l’acteur est mis en examen pour viol depuis 2020, les images de l’enquête de Tristan Walecks, où l’on voit Gérard Depardieu tenir des propos sexistes et misogynes envers des femmes et notamment une fillette de 10 ans, ont eu des répercussions importantes par delà les frontières françaises.
Radié de l’ordre national du Québec, peu après l’annonce du ministre canadien, vendredi 15 décembre, la ministre Rima Abdul-Malak affirmait, elle aussi, affirmant avoir convoqué un conseil spécial auprès de l’ordre de la légion d’honneur française pour discuter d’un potentiel retrait, de celle qui lui fut à l’époque remise par Jacques Chirac.
Le démenti frontal d’Emmanuel Macron quant à la légion d’honneur remise à Gérard Depardieu
Ce 20 décembre, Emmanuel Macron répondait frontalement à Anne-Élisabeth Lemoine : «la Légion d’honneur est un ordre, dont je suis en effet le grand maître, qui n’est pas là pour faire la morale». Puis il ajoute : «Ce n’est pas sur la base d’un reportage qu’on enlève la Légion d’honneur à un artiste parce qu’à ce tarif-là on aurait enlevé la légion d’honneur à beaucoup d’artistes».
Enfin si le message n’avait pas été assez clair pour la ministre, il insiste : « La ministre de la Culture s’est avancée, je le confirme, un peu trop ».
Je pense que dans peu de temps Monique Olivier sera reçue par Macron !
Habituellement je n’apprécie pas notre Président E Macron , mais il a trouvé les mots pour arreter le lynchage médiatique de la part de la ministre de la culture qui , sans consultation autre qu’un reportage veut prendre des décisions graves de conséquence à l’égard d’une distinction de haute valeur.
C’est une bonne chose que de remettre de l’ordre dans une situation qui devra être tranchée par la justice après une procédure dans les règles.
Si il y avait eut autant de zèle dans les affaires Dussopt et Moretti de la part de leurs collègues ils auraient subient un jugement bien plus sévère .
La critique est à l’aise mais l’art est difficile.
Il vaut mieux tourner sa langue 7 fois dans la bouche avant de parler.