Après des mois de bisbilles publiques et de divergences politiques, il semblerait que Marion Maréchal et Marine Le Pen aient trouvé un terrain d’entente, ou du moins, un modus vivendi qui leur permet de maintenir un lien personnel malgré tout.
Des divergences politiques mais un lien indéfectible
Marion Maréchal, qui a soutenu Eric Zemmour lors de l’élection présidentielle de 2022, a créé une rupture notable avec sa tante, Marine Le Pen. Cette dernière, touchée par le soutien de sa nièce à un rival politique, n’a pas caché son émotion face à cette situation. « C’est brutal, c’est violent, c’est difficile pour moi », confiait-elle sur CNews, soulignant la relation particulière qu’elle entretient avec Marion, qu’elle a aidé à élever durant ses premières années.
Un « deal » pour préserver les relations familiales
Cependant, l’amour familial semble avoir triomphé, du moins en partie. Sur le plateau de « Touche pas à mon poste », Marion Maréchal a révélé qu’elle et Marine Le Pen avaient passé un « deal » : ne parler que de Macron et de LFI pour éviter les sujets qui fâchent. « On s’aime avec Marine. C’est ma famille, on a des désaccords politiques, ça arrive dans toutes les familles », expliquait-elle, admettant des divergences idéologiques déjà présentes lorsqu’elle était au Rassemblement national.
Une possible collaboration à l’horizon ?
Malgré les différences, Marion Maréchal n’exclut pas une future collaboration avec le Rassemblement National au Parlement européen. « Nous sommes en concurrence électorale, cela n’enlève en rien le fait que, demain au Parlement européen, j’espère que nous pourrons travailler ensemble », déclarait-elle sur TF1. Un appel du pied qui pourrait bien réunir à nouveau les deux femmes sur le plan politique, malgré les turbulences passées.
Dans ce ballet politique où les alliances se font et se défont, il est clair que les liens du sang conservent une place à part. Entre Marion Maréchal et Marine Le Pen, la politique a certes érigé des murs, mais l’affection semble avoir construit des ponts. Reste à voir si ces ponts résisteront aux prochaines échéances électorales et aux ambitions de chacune.