Le président de la République a multiplié les réunions avec ses conseillers, dimanche, avant d’annoncer la dissolution de l’Assemblée nationale.
Dimanche, suite aux résultats des élections européennes mentionnant le Rassemblement national avec 31,47 % des voix, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale.
Des élections législatives auront donc lieu : le premier tour aura lieu le 30 juin et le second tour une semaine plus tard, le 7 juillet.
Un acte « radical et gaullien »
Quelques conseillers élyséens et correspondants réguliers d’Emmanuel Macron avaient été mis dans la confidence.
L’un de ses proches confidents en parle comme d’un acte « radical et gaullien ».
« Il ne fallait pas le chercher, les LR ont refusé la main tendue du président, il y aura donc des conséquences », a lancé une source.
Gérard Larcher avait en effet refusé d’être le premier ministre d’Emmanuel Macron.
L’ancien président de l’Assemblée Richard Ferrand a fait partie des discussions.
Vers 19 h 15, Emmanuel Macron convoque à l’Élysée Gabriel Attal, quelques ministres dont Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu et Stéphane Séjourné ainsi que Yaël Braun-Pivet pour leur annoncer sa décision.
Yaël Braun-Pivet, en désaccord avec la décision présidentielle, lui demande un entretien en privé.
« Il me semble qu’on l’a démarré il y a une demi-heure », lui rétorquera Emmanuel Macron avant d’accepter de lui parler quelques minutes.
« Un acte de confiance »
« La montée des nationalistes, des démagogues est un danger pour notre nation, mais aussi pour notre Europe… C’est pourquoi, après avoir procédé aux consultations prévues à l’article 12 de notre Constitution, j’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l’Assemblée nationale… Je suis le seul responsable politique à n’avoir aucune échéance électorale personnelle en 2027 », annonce-t-il.
C’est pour le chef de l’Etat « un acte de confiance ».
« On va faire la campagne tous ensemble, sinon on est tous morts », indiquera-t-il ensuite à ses acolytes après son discours afin de piéger le RN.
« Dans les prochains jours, je dirai l’orientation que je crois juste pour la nation », a-t-il mentionné. Dans quelques jours : le Président dévoilera son nouveau programme cette semaine.
« Les forces républicaines, quand on les additionne, se tiennent », dit-on à l’Élysée, sans oublier également la « forte abstention » de 48,17 %.
« Avec une dissolution, Le Pen sortirait en tête dans plein de circonscriptions », avançait un ministre la semaine dernière.
« On y va pour gagner. Notre volonté, c’est d’aller chercher une majorité pour pouvoir agir fort au service des Français », ont fait savoir les proches de Macron.
Il a pas compris à quelle point il est détesté des Français et il continu ses magouilles.
Il va mettre les abstentionnistes et les partis d’opposition face à leurs contradictions. Lui n’a rien à perdre et tout à gagner en montrant d’ici 2027 que sa succession ne peut être assurée par des incompétents.
J’espère qu’une bonne foie pour toutes , les français ne seront pas versatiles , et , qu’ils ne se feront prendre au jeu d’un Macron imbu de sa personne une troisième fois . Que les Français aillent jusqu’au bout de leur courage ,si on ne veut pas se retrouver à la soupe populaire avec ces élites Macronistes . Dans le cas contraire , il n’y a plus rien à espèrer , et nous ne pourrons pas dire : On pensait que Macron nous avait entendu.
Quelle erreur !!!……Macron donne le pouvoir (en tout cas, Matignon) au RN dans un mois avec une quasi-certitude, alors que ceux-ci pensaient devoir attendre encore 3 ans, et sans certitude, car beaucoup de choses peuvent se passer en 3 ans…….