Dalida (1/7) : Pourquoi la star se suicide le 3 mai 1987 ?

Dalida

Le 3 mai 1987, Dalida, de son vrai nom Yolande Gigliotti, se donnait la mort à son domicile parisien à l’âge de 54 ans…

« La vie m’est insupportable, pardonnez-moi. »

Dalida, de son vrai nom Yolande Gigliotti, originaire d’Egypte, avait connu le succès avec « Bambino », adapté d’un tube italien. Ensuite, elle a accumulé les tubes.

Le 3 mai 1987, elle se donne la mort à son domicile parisien, rue d’Orchampt à Montmartre à l’âge de 54 ans, alors qu’elle rentre d’une tournée triomphale en Turquie et que ses vrais débuts au cinéma ont reçu, quelques mois plus tôt, un grand succès.

« La vie m’est insupportable, pardonnez-moi. »

Après avoir écrit ce message, Dalida prend une dose importante de barbituriques.

Miss de son pays d’adoption

Fille d’immigrants italiens en Égypte, Yolande Gigliotti est élue en 1954 Miss de son pays d’adoption.

Doublure de Joan Collins dans la Terre des pharaons, le film d’Howard Hawks, où elle croise un autre figurant promis au succès, Omar Sharif, Dalida obtient ensuite un rôle dans le film le Masque de Toutankhamon.

Épaulée par Lucien Morisse, dont elle fut l’épouse pendant six ans, et par Bruno Coquatrix, Dalida enchaîne les succès, chantant notamment Brel (Quand on n’a que l’amour) ou Ferré.

Une première tentative de suicide qui avait échoué

C’était au milieu des années 60, que débute la période noire de sa vie : son divorce avec Lucien Morisse, ses amours tumultueux avec l’escroc, Richard Chamfray, et sa triste aventure avec Luigi Tenco.

Dalida avait en effet tenté une première fois de se suicider en 1967 à la mort de ce dernier, qui s’était tiré une balle dans la tête.

Dans l’une de ses dernières chansons, Dalida souhaitait mourir sur scène

Dans les années 70-80, la chanteuse ne manque pas de projets, dont Cléopâtre, un opéra-rock.

Elle se donne un nouveau rôle de meneuse de revues, qui lui vaut quelques polémiques, notamment concernant son utilisation du play-back.

Parallèlement, avec une vie privée « déchirée » par les journaux à scandale ; elle se lance dans la psychanalyse, puis sur une conception pseudo-philosophique où Kant et Teilhard de Chardin voisinent avec l’astrologie.

Son engagement derrière la candidature en 1981 de François Mitterrand avec lequel elle a une aventure fait beaucoup parler elle.

Sa composition de « mamma » égyptienne, digne et émouvante dans le Sixième Jour de Youssef Chahine, est saluée unanimement comme une réussite et comme le début possible d’une nouvelle carrière sur les plateaux de cinéma.

Dalida avait promis de ne faire ses adieux qu’en l’an 2000. Dans l’une de ses dernières chansons, elle souhaitait mourir sur scène. « Ce qui recule l’âge à l’infini, c’est le désir permanent de réussir », avit-elle affirmé.

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