En février dernier, Jean-Luc Reichmann était victime d’une tentative de cambriolage. Le commanditaire a été retrouvé et a été mis en examen début juin.
Dans la nuit du 28 au 29 février, « il est 2 h 20 lorsque quatre malfaiteurs gantés, dissimulés par des capuches et munis d’un pied-de-biche, escaladent le mur d’enceinte de la résidence », selon Le Parisien ce mercredi 21 août.
« Une course-poursuite s’engage jusqu’à Épinay-sur-Seine »
Le fils de l’animateur a été alerté par un bruit et la lumière dans la cour intérieure. Il a réussi à faire fuir les quatre bandits. Il a alors immédiatement informé la police rapidement arrivée sur les lieux, qui a rapidement repéré la voiture des voleurs : une Audi A3.
« Une course-poursuite s’engage jusqu’à Épinay-sur-Seine, où les occupants de la voiture tentent de fuir à pied avant d’être interpellés et placés en garde à vue ».
Les suspects ont tenté de se débarrasser de leurs cagoules : elles ont été retrouvées par les agents.
Un pied-de-biche, une cagoule, une batte de baseball et un rouleau de scotch
Les forces de police ont fouillé la voiture et y ont découvert un pied-de-biche, une cagoule, une batte de baseball et un rouleau de scotch. Les empreintes des suspects y ont été retrouvées.
Les images de surveillance et la géolocalisation de leurs téléphones a permis de confirmer ce que dévoilaient les premiers indices.
Deux jeunes ont d’ailleurs révélé lors des auditions avoir été recrutés via le réseau Snapchat, contre deux cents euros chacun.
Ils devaient aller chercher un groupe d’inconnus à Épinay-sur-Seine et les conduire à Neuilly-sur-Seine où vit l’animateur.
« Une fois fini le boulot, tu les jettes rue Archereau », ordonnait un homme depuis un compte nommé Marley-10z sur Snapchat. Cela a permis de l’identifier.
Il s’agit d’un homme de 24 ans qui vit avec sa mère dans le IXe arrondissement parisien, déjà connu des services de police pour de nombreux délits en tous genres, selon Le Parisien.
Il a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue le 3 juin dernier.
Cinq téléphones ont été retrouvés lors de la perquisition, mais le jeune homme a refusé d’en donner les codes d’accès. Il reconnaît être le fameux Marley-10z, mais assure n’avoir « rien à voir dans cette histoire » et avoir prêté son compte à quelqu’un de son quartier, sans en révéler l’identité.
Le jeune homme a été mis en examen et écroué. L’enquête est toujours en cours.