La Maison Gainsbourg a connu un immense succès dès son ouverture en septembre 2023. Depuis, elle accumule les impayés.
Le 20 septembre dernier, la Maison de Serge Gainsbourg sise au 5 bis, rue de Verneuil à Paris, a ouvert ses portes au public.
1,65 million d’euros de dettes
Selon L’Informé, l’établissement a de grosses difficultés financières : « Au total, selon un décompte arrêté fin octobre 2023, la Maison Gainsbourg a accumulé 1,65 million d’euros de dettes auprès de ses différents fournisseurs. Et ce, alors qu’elle doit déjà rembourser plusieurs prêts bancaires : elle a emprunté un total de 3,5 millions d’euros pour mettre sur pied l’établissement ».
« Au mois de février 2024, Arteum, le prestataire chargé de la gestion quotidienne du lieu (billetterie, communication, boutique…) a dû envoyer une mise en demeure : il attend plus de 800 000 euros, et l’échéancier prévu n’est pas respecté. Pas moins embêtant, EDF et la société de gardiennage, qui attendent aussi des règlements, ont menacé, il y a quelques mois, de cesser toute prestation. Des menaces qu’ils n’ont heureusement pas mises à exécution : sinon, il aurait fallu suspendre les visites du public », est-il écrit.
Dominique Dutreix serait le responsable de la situation
Charlotte Gainsbourg se serait associée à parts égales avec le promoteur immobilier Dominique Dutreix qui serait le responsable de la situation : « La rupture entre les deux est consommée. Un mandataire ad hoc a été désigné, et la situation de l’établissement se discute devant le tribunal de commerce de Paris. Selon une ordonnance de référé rendue fin mars, consultée par L’Informé, Dominique Dutreix a été condamné à renflouer les caisses de l’établissement à hauteur de 1,5 million d’euros ».
Et d’ajouter : L’homme d’affaires « n’a pas tenu ses promesses d’investissement, comme l’aurait plaidé l’avocat de Charlotte Gainsbourg, emportant la conviction du tribunal. Selon leur accord scellé par écrit en 2019, elle apportait le bâtiment où avait vécu son père, et lui se chargeait, seul, d’assumer les financements. Il lui revenait de trouver les prêts nécessaires ou d’apporter des fonds propres, dont il obtiendrait le remboursement une fois la Maison Gainsbourg devenue bénéficiaire ».
Et pourtant à une époque Gainsbar faisait bruler un billet de 500 francs en direct a la télé !! Faut croire que maintenant c’est fini ? J’adore ces hommes d’affaires qui endorment les gens avec de belles promesses , pour le coup elles ne sont pas tenues !!