La décision judiciaire qui a frappé l’ancien président de la République a provoqué une onde de choc dans le paysage médiatique français. Face à cette sentence, la journaliste Laurence Ferrari n’a pas mâché ses mots, déclenchant une vive polémique sur les réseaux sociaux et soulevant des questions fondamentales sur le fonctionnement de la justice dans notre pays.
Une condamnation qui divise l’opinion publique
Le 25 septembre 2025, la justice française a rendu son verdict concernant Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Cette décision, particulièrement sévère selon certains observateurs, a immédiatement suscité de vives réactions dans la sphère médiatique et politique.
C’est dans ce contexte tendu que Laurence Ferrari a pris position sur CNews, qualifiant cette condamnation de « symbole terrible pour notre pays » lors d’un éditorial passionné qui n’a pas tardé à faire réagir.
L’éditorial incendiaire de Laurence Ferrari
La journaliste, visiblement émue, a établi un parallèle entre différentes affaires judiciaires récentes et celle concernant l’ancien président. Dans une intervention remarquée, elle a déclaré :
« Ils ont 17 ans et 19 ans, ils ont agressé avec une extrême violence un policier à Tourcoing le 19 septembre dernier et ils ont été remis en liberté. Ils dorment tranquillement chez eux ce soir. Il s’appelle Jordy G., il était sous le coup de trois OQTF, il avait été condamné 11 fois par la justice, mais il était en liberté lorsqu’il a violé deux jeunes femmes. Donc, Claire Geronimi… je pourrais multiplier les exemples à l’infini. Il s’appelle Nicolas Sarkozy, il a été président de la République, il a été jugé dans le cadre d’une affaire de soupçon de financement illégal de sa campagne en 2007. Le tribunal n’a trouvé aucune preuve de délit, aucune trace d’enrichissement personnel, et pourtant, la décision a été prise par les magistrats de l’envoyer en prison pour 5 ans ».
Une remise en question des principes judiciaires
Dans la suite de son intervention, Laurence Ferrari a soulevé des interrogations sur le respect de la présomption d’innocence, s’interrogeant ouvertement :
« Comment un justiciable qui fait appel, qui est donc présumé innocent, peut-il être jeté en prison ? »
Sa diatribe s’est poursuivie avec une critique acerbe des réactions de l’opposition politique :
« Ce soir, les vociférations de joie de la gauche sont obscènes, elles donnent la nausée… Heureusement, on sait que la révolution mange ses enfants, mais le doute plane désormais pour tous les Français : vous pourrez demain aller en prison sans preuve, mais pour une intention ».
Une tempête médiatique et les réactions du public
L’éditorial de la journaliste a rapidement enflammé les réseaux sociaux, provoquant un torrent de réactions contrastées. De nombreux internautes ont critiqué ce qu’ils considèrent comme un manque flagrant de neutralité journalistique de la part de Laurence Ferrari.
Les critiques des internautes
Parmi les commentaires les plus virulents, un utilisateur des réseaux sociaux a interpellé directement la journaliste :
« On se calme, Laurence Ferrari. On nâest pas au cirque. Personne – pas plus vous quâun autre – nâont encore eu accès aux 400 pages qui motivent la décision des juges. Lisez-les et revenez nous voir avec cette fois un édito étayé et argumenté ».
D’autres internautes ont rejoint cette critique, reprochant à Ferrari de ne pas avoir suffisamment écouté les motivations des juges avant de se prononcer si catégoriquement sur cette affaire complexe.
Certains défenseurs de la journaliste ont toutefois salué son courage, estimant qu’elle prenait position pour défendre son « mentor », bien que cette proximité présumée soulève des questions sur l’objectivité de son analyse.



Oui elle a donné un avis dont elle aurait peut-être pu se dispenser mais je suis sûr qu’une grande partie des français partage son analyse. Les violents, pervers et autres malades pullulent dans nos rues. Tous les jours des gens innocents meurent ou restent marqués à vie parce-que la justice a préféré « laisser une, deux, dix, voire vingt chances » à un délinquant devenu adulte et assassin ensuite. Et là, sous prétexte que cet ex-président était ce qu’il était, la justice dont nous ne sommes d’ailleurs pas fiers décide qu’il est plus dangereux que tous ces types et qu’il faut qu’il soit enfermé !!!??
Je me fiche des 400 pages, résultat d’ailleurs d’années de gabegie, que d’argent fichu en l’air pour bousiller un homme à tout prix !! Ce n’est pas Sarko qui va trainer la nuit et agresser ou violer une pauvre fille, un jeune qui rentre de boite ou une mamie qui ne peut pas courir. Quand bien même il aurait magouillé il ne représente pas un danger pour moi ou pour quiconque. Cette décision met le doigt sur ce que nous savons tous. Une grande partie des représentants de la magistrature ne mérite pas le nom de juges. Leur avis est fait avant de savoir le fond des choses. Ils sont inutiles à notre équilibre et détruisent l’harmonie de notre société. Sarko n’est pas leur première victime et ne sera pas la dernière. Honte à ceux qui ne veulent pas voir ce problème, ceux qui, pétris de haine ne rêvent que de voir leur cible à genoux. Merci à ceux qui s’insurgent haut et fort !!!
entièrement en accord avec vôtre réaction , et j’ajouterais que de toutes façons Nicolas Sarkozy était déjà condamné avec son nom sur le mur des cons du syndicat de la magistrature , la justice (si le terme est juste) doit être hors politique ce qui n’est pas le cas en France
Le petit nicolas est blanc comme neige, c’est une infamie que cette condamnation et cette intime, pardon , journaliste ne le sait que trop bien.
Peut-être faut-il lire le pourquoi de cette condamnation avant de jouer les vierges outragées et de crier au scandale.
Et qui est allé rencontrer en Libye le triste sire que mr Senouffi ? Ce sont les 2 sbires du roi du karcher, qui sont condamnés eux aussi pour associations de malfaiteurs!
Une relaxe aurait été un scandale.
La question est de savoir où est passé le pactole et au profit de qui. Sarkozy n´en a pas profité ni pour sa campagne ni personnellement. Les soupçons ne justifient pas à mon sens un enferment immédiat.
Vengeance politique? Haine? Rancune?.
D´autre part ce n´est pas quelqu’un de dangereux au sens du droit pénal.
Les places de prisons doivent être utilisées pour les délinquants dangereux en priorité.
LYSDOM est en accord, étant pendant 7 ans juge au tribunal de Commerce. Lors de la rentrée judiciaire en Janvier que nous organisions en commun avec les Tribunaux d’Instance et de Grande instance, pour réduire les frais, je les ai vus arriver ces jeunes juges tout frais émoulus de l’ENM de Bordeaux endoctrinés par le Syndicat de la Magistrature où le prévenu était une victime de la société. Quant aux juges administratifs au fur et à mesure que les anciens prenaient leur retraite, ils étaient remplacés par des jeunes formatés sur le même modèle et de plus se considéraient comme l’aristocratie de la magistrature (décision inepte comme la fermeture du chantier de l’A69) La décision concernant Nicolas Sarkozy est une honte pour notre justice, je crains que ses avocats ignoraient le passé de la présidente, sinon ils l’auraient récusée,