Le 2 février dernier, France 2 diffusait un nouvel épisode de l’émission Un dimanche à la campagne, présentée par Frédéric Lopez. Parmi les invités, Waly Dia, humoriste et ex-membre du Jamel Comedy Club, a raconté avec humour ses débuts dans le milieu, notamment ses mensonges pour intégrer la troupe mythique.
Un dimanche à la campagne propose une échappée belle loin du bruit médiatique. Tous les dimanches après-midi (sauf événements sportifs), Frédéric Lopez invite trois personnalités à partager un moment intime dans une maison de campagne isolée, accessible uniquement par barque. Ce 2 février, Waly Dia, l’actrice Philippine Leroy-Beaulieu et le handballeur Nikola Karabatic ont ouvert leur cœur.
« C’est là que j’ai fait mes premiers pas sur scène »
Waly Dia a notamment évoqué son parcours avant la gloire : vendeur de chaussures, portier en boîte de nuit, et surtout, un secret bien gardé : sa famille croyait qu’il poursuivait des études en communication, alors qu’il nourrissait une passion dévorante pour la scène. À ses débuts, il a commencé dans une petite cave de bar à Nantes, devant une cinquantaine de personnes. « C’est là que j’ai fait mes premiers pas sur scène », a-t-il confié.
Après avoir quitté ses études pour se consacrer à sa carrière d’humoriste, il fait une rencontre clé au Festival de l’humour : Laurent Ruquier, qui l’invite sur le plateau de On n’demande qu’à en rire sur France 2. « Je découvre la face sombre de la télé, la censure. Mais ça m’a aussi permis de me faire connaître », raconte-t-il.
« Je savais qu’il y avait des scènes ouvertes, mais l’inscription était obligatoire, alors j’ai foncé »
Par la suite, il se produit dans une pizzeria près du Jamel Comedy Club, un véritable Graal pour les jeunes humoristes. Déterminé à entrer dans la troupe, il décide de jouer la carte de l’audace : « Je savais qu’il y avait des scènes ouvertes, mais l’inscription était obligatoire, alors j’ai foncé. J’ai agi comme si je voulais entrer en boîte : je n’ai rien dit à personne. » Le responsable de la scène ouverte le remarque, mais Waly, ne s’avouant pas vaincu, lui ment en disant qu’il avait envoyé un mail – ce qui était totalement faux. Résultat : il intègre la troupe.
Cependant, un problème survient : vivant à Grenoble, Waly n’a pas de logement à Paris. Parfois, il dort carrément dans la loge du Comedy Club. Un matin, Jamel Debbouze entre dans la salle à 9 heures et lui demande ce qu’il fait là. Waly, sans hésiter, invente une nouvelle excuse : « Je travaille sur mon prochain spectacle. » Et encore un mensonge de plus.
Finalement, ces petites manipulations se révèlent fructueuses. Elles ont permis à Waly Dia de tracer sa route vers une carrière florissante, entre stand-up, télévision et théâtre. Un mélange d’audace, de persévérance… et de mensonges bien placés.