Marie-Bénédicte Hurel écope de quatre mois de prison avec sursis, ainsi que d’une interdiction d’entrer en contact avec son ex Amélie Mauresmo pendant deux ans, suite au harcèlement qu’elle lui a fait subir.
Amélie Mauresmo avait porté plainte le 27 juin dernier pour harcèlement contre son ex-épouse Marie-Bénédicte Hurel.
Le procès à huis clos lui a donné gain de cause puisque ce mardi 13 février, Marie-Bénédicte Hurel a été condamnée pour harcèlement à quatre mois de prison avec sursis, ainsi que d’une interdiction d’entrer en contact avec Amélie Mauresmo pendant deux ans.
Marie-Bénédicte Hurel doit également ne pas s’approcher de son domicile ainsi que de celui de sa nouvelle compagne.
Humiliations, insultes, chantage quotidien, notamment via des SMS…
Amélie Mauresmo lui avait exprimé sa volonté de rupture en février 2023, après neuf ans de vie commune.
Amélie Mauresmo et sa nouvelle compagne, constituées parties civiles, subissaient un harcèlement de la part de Marie-Bénédicte Hurel : humiliations, insultes, chantage quotidien, notamment via des SMS…
« Un enfer »
L’ex-tenniswoman avait reçu une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours, et disait « vivre un enfer ».
« Dans la mesure où elles vivaient sous le même toit, les SMS ne constituent pas du tout un harcèlement. C’est de la discussion, certes vive », avait affirmé Me Thierry Sagardoytho, avocat de Marie-Bénédicte Hurel, durant l’audience.
Auprès du Parisien, il avait pointé du doigt une plainte « artificielle » dans le seul objectif d’avoir gain de cause dans le divorce.
Marie-Bénédicte Hurel était divorcée d’un premier mariage au Japon. Elle fréquentait Amélie Mauresmo, de 16 ans sa cadette, depuis 2014.
Les deux femmes s’étaient mariées en 2021, puis ont accueilli deux enfants, Aaron, né en 2015 et Ayla, en 2017. Elles vivaient à Anglet où vit toujours Amélie Mauresmo. Elles avaient fondé ensemble leur propre entreprise d’immobilier en 2019.