« J’avais 11 ans… » : ce célèbre comédien livre un récit glaçant des viols subis enfant, par des « réalisateurs et producteurs » 

En réaction aux nombreuses affaires de viols de d’agressions sexuels dénoncées dans le milieu du cinéma français, ce jeudi 22 février 2024, en story, sur Instagram, un comédien connu du petit écran, a fait un récit glaçant de son parcours dans le milieu du cinéma alors qu’il avait entre 11 et 15 ans. 

Aurélien Wiik, victime de son agent entre ses 11 et 15 ans 

C’est sa pierre à l’édifice, alors que l’affaire Benoît Jacquot, dénoncée par Judith Godrèche n’en finit plus d’alimenter les débats de plateaux TV. Connu du public pour son rôle dans la série Munch, diffusée depuis 2016, Aurélien Wiik a affirmé avoir été violé par des personnes du milieu du cinéma, dans lequel il essayait de se faire un nom depuis tout jeune. « De mes 11 ans à mes 15 ans, j’ai été abusé par mon agent et d’autres gens de son entourage. J’ai porté plainte à 16 ans, car il le faisait à d’autres. Je l’ai envoyé en prison » affirme-t-il sur Instagram, ce 22 février. 

Derrière cette prise de parole, il veut en encourager d’autres. Car même si l’auteur des viols dont il a été victime est déjà décédé, il sait l’importance du témoignage des victimes dans le parcours de reconstruction. 

« Quelques brebis galeuses vicelardes » : Aurélien Wiik encourage la prise de parole des victimes 

« Il s’appelait Maurice Ripaux mais tout le monde le connaissait sous le nom de Christian Nohel. Il organisait des dîners avec producteurs, réalisateurs, etc. » Dit-il. Aujourd’hui l’acteur est épanoui, mais il insiste : « On était plusieurs gamins au procès. Il a pris cinq ans. C’est possible. S’il y a d’autres victimes de lui, parlez. Il est mort, mais ça peut faire du bien ». 

Toutefois, il a conclu en tenant à rappeler : « C’est un beau métier peuplé de gens extraordinaires avec quelques brebis galeuses vicelardes. Comme partout. Merci à ces 95%. Ne stigmatisons pas le milieu artistique ». 

Une réaction sur “« J’avais 11 ans… » : ce célèbre comédien livre un récit glaçant des viols subis enfant, par des « réalisateurs et producteurs » 

  1. Bravo, la parole se libère de certains tabous ! Tous ces lamentables excès doivent être punis et ces abus réprimés…

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