Les nouvelles révélations sordides sur Bertrand Cantat

Bertrand Cantat

Vingt ans après la mort de Marie Trintignant, un livre-enquête révèle une facette encore plus sordide de Bertrand Cantat, son assassin…

« Je suis mort le 1er août 2003. À l’intérieur de moi, tout est détruit. La mort de Marie fut la plus grande souffrance de ma vie. Rien au monde n’aurait pu m’atteindre davantage… », avait déclaré Jean-Louis Trintignant, le père de Marie Trintignant suite au décès de sa fille morte sous les coups de Bertrand Cantat.

« J’ai assisté à ses colères monstres »

« Je ne connaissais pas la haine… Maintenant, je la connais », avait de son côté livré la mère de la victime, Nadine Trintignant.

Vingt ans après le drame, la journaliste Anne-Sophie Jahn du Point, publie une enquête démontrant que Cantat a toujours été violent.

Elle raconte que Krisztina Rády, l’épouse du chanteur, a été la première à le défendre assurant qu’il n’avait jamais été violent, alors qu’elle avait été elle-même victime plusieurs fois de ses colères.

Après avoir renoué en 2010 avec Bertrand Cantat, Krisztina avait été retrouvée pendue. Une plainte pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner » a été classée sans suite.

Anne-Sophie Jahn dresse le portrait possessif et colérique de Cantat.

« J’ai assisté à ses colères monstres au parloir contre sa femme (Krisztina, ndlr). Elle partait en larmes… On lui disait : ‘Oh, Cantat, ça suffit, calme-toi !’ », raconte un ancien détenu.

Selon un proche du couple, « il y avait beaucoup d’amour entre eux, mais aussi beaucoup de tensions. Je ne l’ai jamais vu frapper Krisztina, mais tous les jours, j’entendais Bertrand lui hurler dessus. Il était tout près d’elle, un couteau à la main, dirigé vers lui-même. Elle m’a confié vouloir s’échapper ».

Un membre du groupe confirme aussi aujourd’hui : « Oui, Bertrand s’est déjà montré violent… ».

Agnès Tassel, l’ex-maquilleuse de Cantat, a concédé qu’un jour, il l’avait battue et laissée au sol.

« La mort de Marie Trintignant n’était pas un accident »

Selon Carla Bruni, amie de Marie Trintignant, au Point : « Il a existé une certaine indulgence médiatique vis-à-vis de Bertrand Cantat, icône altermondialiste à l’époque… L’argument selon lequel c’était un accident n’est pas acceptable ».

« La décision appartient à la famille. La mort violente de Krisztina m’a bouleversée… Son témoignage lors du procès avait beaucoup bénéficié à son mari », remarque Carla Bruni.

Pour Anne-Sophie Jahn, « la mort de Marie Trintignant n’était pas un accident ». Serait-ce également le cas de celle de Krisztina ?

Krisztina Rády avait laissé un message sur le répondeur de ses parents six mois avant sa mort : « Bertrand est fou… Hier, j’ai failli y laisser une dent. Mon coude est complètement tuméfié et malheureusement, un cartilage s’est même cassé… S’il n’est pas trop tard, je déménagerai dans un autre pays et je disparaîtrai simplement car je dois disparaître ».

2 réactions sur “Les nouvelles révélations sordides sur Bertrand Cantat

  1. Triste Affaire!!! B. CANTAT doit sûrement vivre avec ses démons tous les jours!!! J’ai toujours pensé que Marie avait aussi les siens, et que leur jeu consistait à les confronter…jusqu’au drame! Après tout dérape et devient incontrôlable!
    On ne peut que le déplorer!!!

  2. Une femme ne devrait jamais rester avec un homme violent. ADIOS dès la première manifestatrion de violence ou de jalousie (qui toujours précède le drame).
    Passé ce délai, toute persévérance est un appel à récidive.
    Un homme violent ne guérit jamais.
    L’inverse existe aussi certainement, mais tellement plus rare !

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